Nous avions rencontré l’artiste dans les années 90 par l’intermédiaire de son maître Leonardo Cremonini, à l’époque de la Galerie Dionne. En 1996, nous y exposions un large choix de ses peintures. Il attira, rue des Saints Pères, les plus grands collectionneurs. La Galerie Minsky, qui fut inaugurée dans la continuité de la Galerie Dionne, avait assuré en 2018 le commissariat de la première rétrospective d’envergure consacrée à Édouard Sacaillan. Nous avions alors carte blanche pour investir le monumental espace Richaud de la ville Versailles.
Depuis les années 80, la peinture d’Édouard Sacaillan est exposée dans de nombreuses galeries en Grèce et à l’étranger, dans le cadre d’expositions collectives et personnelles. Plusieurs fondations et musées ont également reconnu et montré son travail, parmi lesquels le Musée Frissiras d’Athènes, L’Orangerie du Sénat à Paris ou la Fondation d’art de tradition de Thrace. Ses peintures ont intégré, entre autres, les collections du Ministère de l’économie à Paris, de La Banque Nationale d’Athènes et de la Gérard Louis-Dreyfus Family (New York).
Édouard Sacaillan est célèbre pour son appropriation originale de l’art du portrait, ses fameux tableaux de « spectateurs » dont nous retrouverons quelques exemples au 37 rue Vaneau. Un tout nouveau sujet traité en série par l’artiste « Les toits de Paris », prépare une nouvelle perspective sur l’œuvre en cours, démontrant la capacité d’Édouard Sacaillan à développer une poésie par l’intermédiaire du paysage.